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Cette crise mondiale sans précédent, impose dans sa pratique sanitaire des distanciations sociales inouïes entre le collectif et l'individu. Cette période d'exception, met en lumière la pensée de Michel Foucault sur une archéologie du regard médical. À savoir que des institutions en apparence neutres peuvent exercer en réalité un pouvoir d’oppression. Met en lumière simultanément, des pratiques sociales inédites à partir d'une croissance exponentielle des réseaux de communication virtuels. Les artistes et professionnels de l'art n'ont jamais été aussi créatifs paradoxalement que dans cette situation d'enfermement, de confinement. 

Emmanuel Lesgourgues avec Dance floor - confinement , série de vidéos réalisées chaque jour du confinement, propose un jeu mathématique de la soustraction et de l'addition: réduction d'espace et augmentation volumétrique du corps avec ses mobilités incongrues. Apprentissage d'un espace intime qui s'auto-limite jusqu'à sa miniaturisation dans l'une des vidéos. Chuter, s'agenouiller, s'étendre, ramper, s'adosser... agitation et dislocation telles seraient les discordances de ce corps dans cette nouvelle géométrie d'orientation...une folie d'Être. Ce corps en soumission sur son horizontalité, a perdu sa verticalité d'humanité. Cette posture larvaire dans une chrysalide avant la succession de métamorphoses ne serait symboliquement qu'un moment de ce corps avant son avènement vertical dans une nouvelle humanité. Tel serait le sens profond auquel Emmanuel Lesgourgues nous confronte actuellement dans ce confinement mondialisé. Un message certainement de sagesse et d'espoir pour cette renaissance.

Jean-Claude Thévenin - avril 2020

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